Mieux prendre en charge les troubles de l’humeur

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Impactant considérablement la société, les troubles de l’humeur constituent la pathologie psychiatrique la plus fréquente au sein de la population. Leur prise en charge constitue une tradition de longue date du Service de Psychiatrie des Cliniques Saint-Luc. Cette tradition se concrétise dans la création d’un programme de soins spécialisés des troubles de l’humeur, actif depuis ce 6 novembre, et trouvera son aboutissement dans une unité dédiée dans le nouvel Institut du Psychiatrie dont l’ouverture est prévue en 2024.

Les troubles de l’humeur constituent la pathologie psychiatrique la plus fréquente au sein de la population. Ils concernent principalement la survenue d’épisodes dépressifs qui peuvent s’exprimer de manière isolée (dépression unipolaire) ou alternée avec des épisodes d’exaltation de l’humeur (maladie bipolaire).

Depuis le 6 novembre 2023, le Service de psychiatrie adulte des Cliniques universitaires Saint-Luc dispose d’un programme de soins spécialisés dans les troubles de l’humeur. Ce programme pérennise une longue tradition de prise en charge des troubles de l’humeur à Saint-Luc et trouvera son aboutissement dans une unité dédiée à ces pathologies dans le futur Institut de psychiatrie intégré dont l’ouverture est prévue en 2024.

Des soins ambulatoires et d’hospitalisation

Le programme de soins comprend un volet ambulatoire. La plupart des dépressions peuvent en effet être accompagnées via des consultations spécifiques. Certaines dépressions plus sévères nécessitent toutefois une hospitalisation, soit du fait de leur sévérité, soit à cause de leur caractère récurrent et persistant. La future unité de l’Institut de psychiatrie s’adressera plutôt à ce type de dépression et aux épisodes d’exaltation qui les accompagnent éventuellement dans les troubles bipolaires.

Des soins ambulatoires et d’hospitalisation

Le programme de soins comprend un volet ambulatoire. La plupart des dépressions peuvent en effet être accompagnées via des consultations spécifiques. Certaines dépressions plus sévères nécessitent toutefois une hospitalisation, soit du fait de leur sévérité, soit à cause de leur caractère récurrent et persistant. La future unité de l’Institut de psychiatrie s’adressera plutôt à ce type de dépression et aux épisodes d’exaltation qui les accompagnent éventuellement dans les troubles bipolaires.

Par ailleurs, ce programme de soins spécialisés prendra aussi en compte d’autres pathologies s’apparentant aux troubles de l’humeur : troubles anxieux et troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Une dynamique d’autonomisation

Pour certains troubles de l’humeur persistants, et particulièrement ceux qui s’accompagnent de troubles de personnalité, des séjours courts et scindés permettront de remettre en place une dynamique d’autonomisation du patient. L’idée de ces séjours courts et scindés est de réduire au maximum le décrochage social parfois induit par les hospitalisations longues et par ce biais remettre la personne dans une perspective plus active par rapport à sa maladie. Toujours dans cette idée d’autonomisation, l’unité fera la part belle à des activités de groupes (pratiques physiques, groupe de parole, etc.).

Le futur Institut de psychiatrie

Cette unité des troubles de l’humeur trouvera son plein épanouissement dans le futur Institut de Psychiatrie dont l’ouverture est prévue en 2024. Ce projet tout à fait unique en Région bruxelloise et en Belgique francophone regroupera, au sein d’un même grand pôle, les activités de l’Hôpital psychiatrique de Valisana – actuellement implanté à Saint-Josse – et des Services de psychiatrie adulte et infanto-juvénile des Cliniques universitaires Saint-Luc.

L’institut donnera lieu à une trajectoire de soins intégrée, en amont et en aval de l’hospitalisation, de la prime enfance aux seniors. Le nouvel Institut fournira en effet toute la palette des soins psychiatriques : prises en charge aigües et chroniques, consultations en ambulatoire, unités d’hospitalisation.