Le nouveau visage de l´unité d'IRM

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Après des travaux de grande ampleur, l'Unité d'imagerie par résonance magnétique (IRM) a été totalement rénovée. Retour sur les changements induits par cette grande refonte avec le Pr Frédéric Lecouvet, responsable de l'Unité.

Pourquoi était-il nécessaire de rénover l'Unité d'IRM ?

Frédéric Lecouvet (FL) : Tout d'abord, les patients (tant ambulants qu'hospitalisés) et les membres du personnel accédaient à l'unité par un petit couloir unique, ce qui posait un problème de trafic et d'organisation. Ensuite, l'espace pour les soins était trop exigu, utilisé tant pour la prise en charge des patients ambulants que celle des patients hospitalisés, parfois atteints de pathologies très lourdes, mais aussi pour les anesthésies pédiatriques. L'anesthésie générale est en effet nécessaire pour les enfants de moins de cinq ans afin qu'ils restent immobiles pendant l'examen. La situation était invivable d'un point de vue de l'intimité et de la confidentialité. Il n'était pas non plus possible de séparer les patients en fonction de la lourdeur de leur pathologie. Enfin, il faut savoir que l'Unité de résonance magnétique a été construite en 1986 et comptait à cette époque un seul appareil pour une fréquentation de 5.000 patients par an. Vingt-sept ans plus tard, l'Unité compte quatre machines (dont une pour la recherche), et près de 19.000 passages par an. Les locaux étaient donc devenus insuffisants et inadaptés à l'activité.

Quels sont les grands changements induits par cette rénovation ?

FL : Nous disposons de davantage d'espace étant donné que des locaux situés à proximité de l'unité ont pu être libérés. Désormais, les patients ambulants, les patients hospitalisés et les membres du personnel empruntent des axes différents. La réorganisation de l'espace a permis de doubler la taille de la salle d'attente (qui comporte un coin pour les enfants) et de la salle de soins. La rencontre avec les patients est plus adaptée et permet une relation plus personnelle, en toute confidentialité, ce qui n'était pas le cas auparavant. Les membres du personnel disposent d'un endroit de travail plus adapté : une salle de repos isolée du reste du service, des postes adéquats pour dicter les rapports d'examens, des espaces de stockage plus importants, etc. Ces travaux ont aussi permis de remplacer un de nos appareils devenu vétuste par un appareil Ğ dernier cri ğ, un aimant de 1.5Tesla. Tout ceci constitue une énorme amélioration, tant pour les patients que pour le personnel, et un gain de fonctionnalité pour le service.

Il s'agit là d'un chantier de longue haleine...

FL : Le chantier de rénovation s'est étalé sur neuf mois, mais s'intègre dans un plan de refonte plus long, ayant couru de 2012 à 2014, de renouvellement de machines devenues vétustes. Ce plan de refonte a permis d' Ğ ouvrir ğ le service afin de placer le patient au centre et lui offrir un passage Ğ personnalisé ğ. Le chantier a été divisé en plusieurs phases, l'Unité ne s'est donc jamais arrêtée de fonctionner. Je tiens d'ailleurs à souligner le travail remarquable du Département technique, orchestré par Kosal Tevie Hac, la responsable de projets, et la souplesse du personnel de l'Unité, qui ont permis ce fonctionnement optimal du service durant les travaux.

Une attention particulière a été portée à l'atmosphère de l'unité...

FL : Il s'agit en effet d'une refonte complète, également en termes de Ğ look ğ. L'éclairage, les couleurs, l'ambiance : tout a été revu. Les salles d'attente, de soins et d'examens disposent désormais de décors photographiques lumineux très appréciés par les patients pendant leur passage. Tout a été mis en oeuvre pour le bien-être du patient et du soignant. La réussite est au rendez-vous !

Propos recueillis par Caroline Bleus

Après des travaux de grande ampleur, notre Unité IRM (imagerie par résonance magnétique) a été totalement rénovée. Retour sur les changements induits par cette grande refonte avec le Pr Frédéric Lecouvet.